Profil carrière de François Lefebvre, Expert-conseil avicole

Publié le 9 septembre 2014

Profil carrière-Francois LefebvreCe qui est important, c’est le producteur et l’équipe.

Une carrière déjà définie

Lorsque j’étais jeune, j’étais attiré par les animaux et la nature. J’ai aussi toujours aimé les sciences. Tout ce qui est physiologie, biologie, etc. J’aurais autant pu travailler en biologie humaine ou végétale. J’ai d’abord fait mon baccalauréat en agronomie, en sciences animales. Un jour, en revenant des vacances de Noël, un de mes professeurs m’a demandé si je voulais faire mes études avec lui. Alors j’ai dit oui. Le sujet de mon mémoire de maitrise était donc sur la nutrition des volailles, parce que ce professeur était dans ce domaine. À partir de ce moment, je savais que je travaillerais en nutrition de volaille. Mon premier emploi était dans une multinationale comme nutritionniste multi-espèces pour l’Est du Canada. Mon rôle était d’être l’intermédiaire entre la recherche scientifique et les pratiques au champ. Je m’occupais des veaux, des vaches, des cochons, des couvées et même des saumons! Je suis resté dans cette entreprise trois ans, jusqu’au jour où j’ai décidé de partir en affaires! J’ai passé les cinq années suivantes dans le milieu de l’hôtellerie et du tourisme comme assistant du propriétaire. J’étais en fait son bras droit. J’ai saisi cette opportunité pour développer mon côté entrepreneur. J’avais déjà travaillé dans le domaine hôtelier quand j’étais étudiant et j’ai donc décidé de faire un essai. J’ai quitté le domaine, pas parce que je n’aimais pas ce que je faisais, mais à cause de la situation économique : c’était la récession et 90 % des hôtels étaient maintenant en reprise bancaire. J’ai aussi été directeur général de la chambre de commerce de Val David/Val Morin. C’est ensuite que je suis arrivé chez Novago, au départ pour un stage de six mois. C’est un de mes amis de La Coop fédérée qui m’a parlé de cette opportunité. Et puis me voilà! Engagé officiellement chez Novago depuis 17 ans, au départ comme représentant puis maintenant comme superviseur technique.

Des intérêts variés

Même si je suis dans le domaine animal, j’ai beaucoup d’autres centres d’intérêts. Je suis ce que j’appelle un « touche-à-tout ». J’aime beaucoup le côté marketing. Quand je suis rentré chez Novago, il n’y avait pas de mission rassembleuse. Tous pensaient aller dans le même sens, sans se rendre compte qu’ils s’en allaient n’importe où! Nous avons donc mis en place une mission départementale. Au fil des discussions, nous nous sommes rendus compte qu’il y avait un point primordial dans notre travail : le producteur. Le producteur est donc devenu, à partir de ce jour, le noyau de notre planification stratégique. C’est notre raison d’être. J’ai aussi été approché par le Cégep de Joliette pour donner des cours en production de volaille. J’ai accepté et j’ai même déjà pris des étudiants avec moi comme stagiaires.

Équipe, équipe et encore équipe

La notion d’équipe est quelque chose de très important. Dans notre département, nous sommes une équipe forte, diversifiée et, surtout, où le respect règne. Cela nous permet d’avoir des chocs d’idées et d’être capables d’en faire ressortir quelque chose de bien. Dans l’équipe avicole, je dirais que je suis le coordonnateur technique. Je suis aussi le seul agronome et je me différencie par mon approche scientifique qui est très cartésienne et structurée. Dans mon emploi, j’ai évolué grâce au département. Ma plus grande fierté vient de mon département. Il y a 17 ans, nous vendions 70 000 tonnes de moulées et aujourd’hui, nous en sommes à 110 000 tonnes.