Opération potassium cet automne

Publié le 27 septembre 2012

Une prairie de luzerne peut consommer plus de 200 unités de K chaque année.

L’application de potasse à l’automne? Un moyen simple de diversifier les travaux et les coûts liés à cet élément fertilisant de grande importance. Plusieurs points techniques sont touchés par l’application de la K : un rôle métabolique important ainsi qu’une meilleure résistance à la sécheresse, au froid, aux maladies et aux attaques des insectes ne sont que quelques-uns des éléments à considérer.

Le rôle primordial de la potasse est connu depuis longtemps. L’agent K a lui aussi ses exigences, comme tout joueur de premier plan. La disponibilité de la potasse n’est pas rapide. Les phénomènes d’humidification-dessèchement et le gel-dégel aideront à la rendre accessible aux racines des plantes. Les sols, avec une texture fine et une CEC élevée, offriront généralement plus de K disponible qu’un sol à la roche-mère pauvre. Sur ce dernier point, votre expertconseil et le service des PAEF de La Coop Novago peuvent vous guider.

Culture                                                           besoin en unité de K

Prairies de 40 à 80 % de légumineuses        160

Maïs grain                                                           80

Pomme de terre (sol minéral)                         140

Note: analyse de 150 à 200 kg/ha de k

Les plantes telles que la luzerne et les pommes de terre peuvent demander entre 140 et 200 unités de potasse à l’hectare annuellement. Le maïs peut également commander des quantités pouvant atteindre 80 unités. Ceci représente de 130 à 330 kg/ha de 0-0-60 ou 0-0-62 (potasse blanche), un investissement pouvant atteindre 270 $/ha. Les fumiers constituent également une excellente source de potassium. Les quantités produites ne peuvent malheureusement pas combler tous les besoins. C’est dans cette optique que le service des productions végétales de votre coopérative vous offre l’occasion de calculer les impacts de l’application d’automne. Le prix de la potasse ayant peu bougé au cours de la dernière saison, les coûts d’application ne seront pas plus élevés. Étant lentement transformé en élément récupérable par les plantes, votre investissement ne risque pas de servir les herbes nuisibles. De plus, vous répartirez vos investissements sur plusieurs mois.

Alors, nous prenons rendez-vous?

Par Stéphane Payette, t.p. Expert-conseil végétal, La Coop Novago et Stephane Perreault, agr. Expert-conseil végétal, La Coop fédérée