Les pesticides, protecteurs de rendements et de santé

Publié le 26 juillet 2010

La période des arrosages bat son plein dans l’ensemble des régions du Québec. Cette pratique de protection des cultures touche plus que la rentabilité. Il y va également de la santé des animaux.

Sur le plan économique, la rapidité de l’intervention se transforme en économies majeures. Prenez le cas du maïs. Arroser au stade deux feuilles, éliminera la compétition des mauvaises herbes, offrant un rendement supérieur. En fait, plus vous attendez, plus le rendement diminuera. Une application tardive, au stade huit feuilles, peut diminuer vos récoltes de 20 %.  Attendre signifie un sacrifice variant de 75 $ à 384 $ à l’hectare. Dans le soya, les pertes peuvent atteindre 100 $ l’hectare en pertes.

La santé des animaux
La santé des animaux peut également être affectée par un haut taux de mauvaises herbes, particulièrement au niveau des pâturages. La principale source d’inquiétudes dans l’établissement d’une prairie infestée d’herbes indésirables se situe au niveau des toxines. L’Amarante à racine rouge provoquera, entre autres, des troubles rénaux et de coordination. L’Asclépiade, même sèche, apportera des ennuis cardiaques, respiratoires et d’irritations gastriques. La fameuse Moutarde irritera le colon, mais peut également causer des vomissements et de la diarrhée. La Prêle, peste parmi l’ennemi envahissant, verra sa toxicité augmenter une fois séchée. Elle peut carrément amener l’anémie chez les ruminants.

En ce qui concerne, les ensilages en balles rondes et en silo, la fermentation détruit une partie des toxines, mais ces chiffres ne sont pas précis.

Donc, la prévention demeure la meilleure des options. Consultez votre expert-conseil Novago, il se fera un plaisir de discuter avec vous de la meilleure stratégie à adopter. Bon arrosage.

Par Stéphane Payette, t.p. expert-coseil végétal