Les coûts de chauffage

Publié le 28 juillet 2014

Mauvaise isolation

On voit bien avec les bâtisses mal isolées une condensation résultant d’un pont thermique entre l’extérieur et l’intérieur.

Pour la préparation de l’hiver prochain! Celui de 2013 a débuté de bonne heure et ne se terminait plus. Des froids soutenus avec un coût de propane très élevé ont été rencontrés. C’est seulement dans la semaine du 5 mai que les producteurs ont pu entrer dans les champs pour préparer la terre. La semaine du 11 mai, la nature a explosé de végétation. Enfin!

On sera en juin à la lecture de cet article. Habituellement, on a un bon coup de chaleur autour du 7 juin. Celui-ci est difficile à rencontrer, car les oiseaux ne sont pas habitués, ayant été élevés à des températures tempérées. Rapidement ici, je nomme les choses que l’on peut faire en pareilles circonstances :

  1. Exercer un courant d’air en augmentant les vitesses d’air sur les oiseaux (oiseaux âgés de plus de 26 jours) à une température de plus de 85 degrés F°;
  2. Utiliser des buses à haute pression si humidité plus basse que 70 %;
  3. Faire se lever les poulets régulièrement, soit en marchant au travers ou en actionnant les lumières;
  4. Couper la moulée le matin vers 6-7 heures;
  5. Donner des électrolytes dans l’eau.

Je veux revenir sur les conditions de bâtisses rencontrées cet hiver. Un excellent article publié par le département de l’université de Géorgie (décembre 2013) fait une bonne démonstration de ce qui se passe vraiment avec les bâtiments lorsqu’il fait froid. Il est tentant, surtout avec les vieilles constructions, d’abaisser le chauffage ou de diminuer la ventilation en pensant sauver du gaz. On se retrouve avec des conditions de bâtisse exécrables. Tout devient mouillé et il faut rajouter de la ripe ou de la paille pour maintenir des conditions moyennes. C’est sans compter l’impact négatif sur les performances de l’oiseau.

En réalité, diminuer la température de chauffage ne sauve pas beaucoup de gaz. Diminuer la ventilation non plus, car il en résulte une augmentation de l’humidité relative dans l’édifice. Ainsi, il faut plus de chauffage pour chauffer une bâtisse humide qu’une bâtisse sèche. Alors, qu’est-ce qui a le plus d’impact sur les coûts de chauffage? L’isolation de la construction (solage, murs et plafond) et le colmatage de toutes les infiltrations parasites de celle-ci (tour des carreaux et des portes, ventilateurs non utilisés).

Les calculs du coût de chauffage sont directement reliés à la qualité générale d’isolation d’un bâtiment et de la température extérieure, et non la température intérieure. Plus grande est la différence entre la température extérieure et la température intérieure, plus grande est la perte de chaleur de la bâtisse. Les coûts de chauffage sont directement reliés à la surface exposée des édifices et par les infiltrations de l’air dans ceux-ci.

Lorsque je regarde leurs calculs et que je multiplie leurs facteurs par les températures qu’on a connues l’hiver dernier, il en résulte des coûts de chauffage inférieurs de 60-70 % entre une bâtisse bien isolée et une mauvaise! C’est très important comme différence. Pour une construction mal isolée qui aurait coûté 10 000 $ en chauffage cet hiver, il en aurait coûté seulement 3 000 $, et ça c’est seulement pour un hiver…Ça donne à réfléchir!

À vos crayons! Il faut calculer combien coûte une ré-isolation d’une bâtisse pour être capable de faire du poulet plus économiquement en hiver. Aussi, un immeuble mieux isolé devient aussi moins chaud en été, ce qui devrait aussi être considéré lorsqu’on fait face aux chaleurs d’été. Enfin, c’est bien en été qu’on peut rénover pour le prochain hiver. Bon été!