Publié le 2 avril 2013
Depuis toujours, en affaires, c’est la relation entre les parties qui amène le succès dans la progression des entreprises. Nous pouvons avoir les meilleurs produits et la meilleure connaissance du domaine, par contre, si la relation entre les gens ne passe pas, on ne fait pas affaires avec elle ou l’entreprise qu’elle représente. Dans cet entretien avicole, nous avons voulu rencontrer deux producteurs afin de comprendre les éléments importants pour eux concernant la relation d’affaires qu’ils ont avec leur coopérative. Un que nous avons aidé à démarrer en aviculture et un autre qui est dans le métier depuis quelques années.
Tout d’abord, nous avons rencontré Isabelle Villeneuve de la Ferme Simon et Isabelle Villeneuve s.n.c. dans la région de Rigaud. Isabelle fait partie de la ferme que nous avons aidé à démarrer en aviculture. Voici ce qu’elle nous raconte.
Nous provenons d’une ferme familiale, dans le domaine laitier et de grandes cultures, dans le sud du Québec. Pour faire une histoire courte, la ferme a été scindée en deux et nous avons pris le volet des grandes cultures. Nous avions aussi le désir de diversifier la ferme. Un de nos voisins avait démarré en aviculture avec l’aide de Novago et nous avons décidé nous aussi de prendre cette décision d’affaires un peu risquée puisque nous ne connaissions absolument rien au départ en aviculture. La relation d’affaires a commencé de cette façon.
La Coop, par l’entremise de Richard Therrien, a réussi à obtenir le quota nécessaire pour partir une production. En établissant le plan d’affaires et d’opération, j’ai été étonnée de l’offre complète qui était possible d’obtenir avec Novago. Cette offre inclus les poussins, la moulée et l’abattage en plus des services techniques et du support à la production. Ce qu’on aimait en débutant la production et qu’on apprécie toujours, c’est lorsque nous avons un problème, nous appelons une seule personne, notre expert-conseil, et c’est lui qui s’occupe de notre dossier de A à Z et cela se règle.
Nous comprenons qu’Olymel doit répondre aux besoins de leurs marchés. Par contre, on se rend compte qu’ils ont de l’écoute lorsque nous avons un problème et il est possible de s’entendre sur un certain délai pour la sortie des oiseaux. Le travail, pour obtenir de bons résultats, se fait autant au niveau de l’alimentation, de la production et de l’abattage. On sent que l’équipe veut qu’on réussisse.
Richard est un peu notre deuxième ou troisième œil. Lors de ses visites, il remarque des éléments qu’on ne voit pas nécessairement. C’est important parce qu’avec les années, nous nous sommes rendus compte que de petites choses qui semblent anodines peuvent avoir de grands impacts sur la production d’une façon positive ou négative. En aviculture, ça se passe vite. Alors, ne pas apercevoir une petite problématique peut entraîner de sérieux problèmes. Nous apprenons de nouvelles choses à chacune de ses visites et chaque saison apporte ses modifications dans les paramètres de production.
C’est facile de communiquer et d’avoir du suivi. Je dirais qu’autant on pense « Coop » pour l’aviculture que la Coop pense « client » pour l’aviculture.
Par la suite, nous avons rencontré Roch Morin, un producteur de la région de Berthierville.
Nous étions producteur avicole depuis déjà quelques années lorsque nous avons débuté une relation d’affaires avec Novago. À ce moment, notre entreprise avait l’intérêt de développer des projets non standards pour l’aviculture et il y avait une équipe jeune et dynamique chez Novago qui était prête à nous supporter. Depuis ce temps, nous trouvons qu’ils ont bien réussi à nous accompagner et c’est toujours aussi intéressant de travailler avec eux. Nous retrouvons toujours cette fougue et le désir de bien faire, même après toutes ces années. J’en suis même agréablement surpris et, dans le même sens, disons que nous avons hâte de connaître la relève qui viendra continuer le travail que cette équipe a développé.
Dans la vie de tous les jours, je dirais que s’il n’y a qu’un seul mot à retenir de la grosse brique du dictionnaire, ça serait le respect. Avec le respect des gens et de la parole donnée on a déjà un grand bout de chemin de fait. En rapport avec les affaires, l’expérience nous a montré pour que ça fonctionne. Il faut une relation simple, franche et respectueuse entre les parties. Nous réalisons des projets et obtenons une bonne rentabilité avec Novago justement parce que c’est simple, franc et respectueux. Nous n’avons pas toujours le même point de vue, mais nous sommes capables de nous dire la réalité directement.
L’équipe de Novago travaille toujours avec nous dans un objectif de rentabilité constante et durable. Il n’y aura pas de grand gain mais sur le long terme c’est plus rentable de cette façon et nous avons toujours des rendements comparables à la compétition. Depuis le début, cette équipe veut et travaille pour notre réussite et lorsqu’on parle de l’équipe c’est autant les experts-conseils que celles de l’administration, des commandes et du vétérinaire.
Notre technique de production s’est beaucoup amélioré depuis que nous sommes chez Novago. On s’améliore dans notre production étape par étape, ils travaillent à partir de notre méthode en nous proposant des améliorations s’adaptant à notre façon de faire.
Pour conclure, j’aimerais rajouter que je n’étais pas un coopérateur né, mais aujourd’hui je suis content dans être un.
Avec ces deux rencontres, nous voulions donner la parole à des producteurs possédant des parcours différents et échanger avec eux sur la relation qu’ils ont avec la coopérative. Nous remercions madame Villeneuve et monsieur Morin d’avoir bien voulu échanger avec nous sur ces aspects. Vous aurez noté qu’il n’y a pas d’information quantitative sur ces deux fermes et c’est voulu. Parce qu’on voulait faire ressortir plutôt le côté humain de la relation d’affaires.
Par Jacques Leblanc, agr. Coordonnateur du développement, La Coop Novago