Publié le 27 mars 2013
Nous sommes à quelques semaines de mettre le grain en terre et les questions stratégiques fusent. Parmi celles-ci, doit-on fertiliser le soya ? Oui. Les arguments sont simples et directs. Un sol riche offre tout ce dont le soya a besoin pour pousser. Le plus de la fertilisation se retrouve dans le maintien de la fertilité des champs. En effet, les hauts rendements en soya sont généralement observé en sol ayant une bonne fertilité. Diminuer celle-ci équivaut, de façon imagée, à vider le réfrigérateur sans le remplir. A la fin, le rendement va progressivement diminuer. Ainsi, avec de faibles niveaux de phosphore et de potassium, les rendements peuvent être en deçà du seuil de rentabilité. Une récolte de soya exporte en potassium (K20) en moyenne 75 kg/ha avec les fèves et 68 kg/ha et plus si vous exporté la paille. En ce qui concerne l’azote (N), une étude mené par Valérie Chabot, professionnelle de recherche à la Coop fédérée, a conclu qu’une application de N au démarrage dans le soya peut se traduire par une augmentation du rendement pouvant atteindre 330 kg/ha en sol léger. Appliqué sous la forme amonitrate (27-0-0), urée (46-0-0) ou de l’azote 32 (en bande près de la semence ou à la volée) l’azote donne un avantage en fin de saison de culture. L’article de Valérie est disponible sur le site Internet du Coopérateur agricole.
Par Stéphane Payette, t.p. Expert-conseil végétal, La Coop Novago