7 trucs pour performer tout l’été

Publié le 8 juillet 2021

Par Julie McDonald, agr., experte-conseil équin, Sollio Agriculture

Que ce soit pour le plaisir ou au niveau compétitif, l’été est généralement une saison plus exigeante pour les chevaux. Les randonnées sont souvent plus longues et plus fréquentes, tout comme les multiples épreuves qui s’intensifient d’une semaine à l’autre sur le circuit de compétition.

Pour permettre aux chevaux de maintenir un bon niveau de performance durant toute la saison, il est essentiel d’ajuster leur programme alimentaire en fonction de l’intensité des entraînements, de la fréquence du travail, de la forme physique du cheval et des conditions extérieures.

  • Choisir le bon type de foin. Lorsque notre cheval travaille beaucoup, ses besoins nutritionnels augmentent. Miser sur un foin plus riche en nutriments devient alors avantageux. Par exemple, on opte pour un foin de graminées de deuxième coupe plutôt que d’une première, ou on intègre une portion de luzerne qui contient plus de protéine et de calcium.
  • Choisir l’aliment complet selon nos objectifs. Il existe différents types de moulée pour les chevaux à l’exercice. Les sources d’énergie (fibres, gras, amidon/sucres) varient d’un aliment à l’autre. On se réfère à l’Indice Énergétique Cheval (IEC) pour déterminer lequel convient le mieux selon la discipline pratiquée, le besoin calorique et le comportement de notre cheval.
  • Balancer la ration avec un supplément minéral. Les minéraux et les vitamines jouent un rôle clé dans la performance du cheval, que ce soit au niveau de la contraction musculaire ou de la récupération. Dépendamment de la quantité de moulée servie, il est possible que l’ajout d’un supplément soit nécessaire pour combler les besoins. Pour s’en assurer, on lit attentivement le mode d’emploi sur l’étiquette de l’aliment servi ou on fait appel à un expert-conseil.
  • Évaluer la condition de chair fréquemment. Au cours de l’été, on prend le temps de palper son cheval pour s’assurer qu’il maintient bien son poids. En cas contraire, on ajuste la quantité de foin et d’aliments servis.
  • Vérifier la consommation d’eau. Plus le cheval travaille fort dans des conditions chaudes, plus il doit s’hydrater. Un cheval de 500 kg à l’exercice modéré doit boire entre 36 et 92 litres d’eau par jour[1]. Celle-ci doit être fraîche et propre en tout temps et l’accès à un bloc de sel peut en stimuler la consommation.
  • Servir des électrolytes. Lorsque le cheval transpire ou travaille dans des conditions chaudes, il est essentiel de lui servir des électrolytes pour favoriser son hydratation et optimiser sa récupération musculaire.
  • Prévenir les ulcères gastriques. Très fréquents, on estime qu’environ 60 % des chevaux à l’exercice et 90 % des chevaux de course en souffrent[2]. Pour aider à les prévenir, on offre le foin à volonté autant que possible, on diminue les sources de stress et on intègre un supplément spécialisé tel que le GastriBalance au programme alimentaire.

 

 

Indice énergétique Cheval
Outil exclusif pour choisir l’aliment Célébrité idéal en fonction des objectifs de santé et de performance uniques à votre cheval.

 

Quatre échelles décrivant le profil énergétique des aliments Célébrité :

Calories : Indicateur calorique. Plus la valeur est élevée plus l’aliment contribue à la prise de poids efficace ou au maintien de la condition de chair malgré l’effort.

HCNS : Quantité de sucres et d’amidon provenant des ingrédients. Ces glucides contribuent à la récupération efficace du glycogène musculaire après l’effort. Ils doivent être servis en quantité raisonnable et en plusieurs repas par jour vu leur effet acidifiant ainsi que leur impact sur le taux de sucre et d’insuline sanguin.

Gras : Quantité de gras provenant de matières grasses végétales telles que l’huile de soya et la graine de lin. Nutriment très dense en calories qui ne cause pas de réponse insulinique et qui permet d’accroître l’endurance musculaire en favorisant la mobilisation des tissus graisseux.

Fibres : Quantité de fibres provenant d’ingrédients hautement digestibles tels que les écales de soya ou la pulpe de betterave. Leur fermentation permet la production d’acides gras volatiles, utilisés comme source d’énergie constante. N’affecte pas le comportement du cheval.

 

IEC : Flèche indiquant quel type d’énergie est déployé par l’aliment Célébrité et pour quel genre d’activité ou d’effort il est indiqué.

[1] NRC. Nutrient requirements of horses. Sixth revised Edition. 2007

[2] Bell et al. 2007