Publié le 27 mai 2017
Le mois de mai est avancé et les semis n’occupent que très peu de notre temps. La question inévitable : doit-on changer nos plans ? Premier conseil, il serait périlleux de forcer la main de Dame Nature et de tenter d’entrer dans les champs trop tôt. Les dommages à long terme de la compaction qui pourrait s’en suivre seront plus importants que les pertes engendrées par un semi-tardif. Dans le cas du soya, nous avons encore du temps devant nous. Pour le maïs, tout dépend de votre hybride et de sa maturité relative. Si elle dépasse celle de votre zone, un ajustement sera nécessaire, car un gel hâtif au-dessus de 40% d’humidité rendra la récolte pratiquement inexploitable. Enfin dans les céréales, à la fin de mai augmenter votre taux de semis de 10 à 15 % au besoin. Le plus difficile sera sans doute d’être patient et d’attendre la fenêtre d’opportunité.
Stéphane Payette T.P., Expert-Conseil en productions végétales
Collaboration :François Labrie conseiller spécialisé mais La Coop Fédérée