Publié le 22 mars 2023
Stéphane Payette, T.P., expert-conseil en productions végétales chez Novago Coopérative, en collaboration avec François Labrie agr., conseiller agronomique chez Sollio agriculture
Nous vous ramenons à la veille de Noël, certaines régions du Québec ont reçu quelque 70 centimètres de neige. Puis, à la veille de célébrer le Nouvel An, ce sont quelque 40 millimètres de pluie qui se sont abattus sur les surfaces cultivables de la Belle Province. Avec le retour des températures sous les – 15 °C, que restera-t-il de nos prairies ?
La planification de nos rotations de cultures et de nos applications de fertilisants n’aura jamais été autant d’actualité. Dans un contexte de volatilité des marchés et de rebondissements des offres, un changement de dernière minute peut s’avérer très couteux.
Revenons à notre prairie, qui, pour les besoins de la chronique, aurait brûlé. Une stratégie adoptée depuis longtemps, le Canadien engrangeait les coupes Stanley à cette époque, était de transférer les champs de foin en maïs. Excellent ! N’oublions pas que la poacée nécessite de grandes quantités d’azote (N). Certains lopins de terre de chez nous exigent jusqu’à 200 unités de N pour amener un plan à maturité. Une prairie ensemencée en 2022 avec un pourcentage de luzerne dépassant les 80 offrira un retour pouvant atteindre les 120 kg. Ajoutez le retour de matière organique et il vous restera un apport de quelque 80 unités à combler.
Ne pas appliquer d’azote supplémentaire serait périlleux. Tout appliquer au démarreur… c’est fou ? Pas tant que ça. Un produit comme PureYield devient intéressant. Il se mélange aisément au nitrate d’ammonium (21-0-0). Le dégagement lent que procure le PureYield vous permet un seul passage et comblera les besoins du maïs.
Parlez-en avec votre expert-conseil, lors de l’élaboration de votre plan de culture. Vous pourrez ainsi planifier vos besoins et profiterez des meilleures offres.
Sources : Guide de référence en fertilisation du CRAAQ.