Publié le 18 novembre 2013
« J’ai hésité au début, mais aujourd’hui, je ne regrette rien. »
Une entrée inusitée dans le domaine
J’ai étudié en mécanique automobile. Ça faisait 9 ans que je travaillais dans le domaine quand Luc Mireault, qui travaillait à la quincaillerie de Joliette, m’a parlé d’une nouvelle opportunité : le garage de St-Jacques était à la recherche d’un mécanicien. Je suis donc allé porter mon c.v. Le plus drôle c’est que rendu sur place, ils ne m’ont pas engagé pour réparer les tracteurs, mais pour cribler le grain! Changement de carrière soudain, je me retrouvais au crible à Joliette du mois d’octobre au mois d’avril. C’est d’ailleurs au crible que j’ai fait une de mes grandes réalisations : obtenir une note de 100 % pour le criblage, ce qui veut dire qu’aucun des lots n’a été refusé! C’est très rare que ça arrive. Ensuite, j’étais au centre de réception des grains (CRG) de St-Jacques du mois de mai au mois de novembre. Entre tout cela, je travaillais au plan d’engrais environ un mois et demi par année. Ça a été mon horaire pendant 11 ans.
Une offre intéressante
Un jour, Jean-Pierre Aumont, directeur du département des grains chez Novago, m’a offert de venir rejoindre son équipe au siège social de Joliette. Par crainte de l’inconnu et de perdre les avantages et l’ancienneté que j’avais accumulé en tant qu’employé syndiqué, j’ai refusé cette offre. Ce n’est que deux ans plus tard, lorsque Jean-Pierre m’a proposé pour une deuxième fois de me joindre à lui, que j’ai accepté. C’est depuis ce jour que je suis le René, agent de commercialisation des grains, que vous connaissez tous. Je suis donc employé chez Novago depuis 25 ans. Mon objectif est d’augmenter, à chaque année, le volume de grains transigé et, aussi, le montant en dollars. Fait inusité, le garage de St-Jacques a fermé ses portes à peine un an après mon embauche au crible.