Portrait de la relève – Francis Grandbois

Par Cathy Chenard, coordonnatrice à la mobilisation de la relève agricole de la Rive-Nord

Ce projet a été initié par le Comité Établissement-Transfert de la Capitale-Nationale et est soutenu par la Conférence régionale des élus de la Capitale-Nationale, via le Forum Jeunesse et par la Fédération de l’UPA de la Rive-Nord.

Francis Grandbois – 21 ans

Ferme Grandbois et Fils – St-Casimir, Portneuf

Production laitière – 6^e génération

C’est sur le boulevard de la Montagne à Saint-Casimir que Francis prendra le relais de la ferme familiale dans les prochaines années. 6^e génération de Grandbois à s’intéresser à l’agriculture, c’est avec une soixantaine de vaches en lactation qu’il prendra les rênes de la production.

Bien entouré de ses parents, de son grand-père et de son oncle, Francis a tout ce qu’il faut pour réussir. Diplômé de l’école professionnelle de Nicolet en production laitière, l’expérience que sa famille lui apporte dans son rôle de relève est primordiale. Être une relève signifie pour lui reprendre l’entreprise en faisant de son mieux.

L’une de ses intentions à long terme serait de robotiser la traite. De plus, si des terres voisines sont disponibles, il souhaite en faire l’achat. Ces développements lui permettrait donc d’améliorer le troupeau et du fait même augmenter la production de lait. Francis aimerait également mettre plus d’emphase sur la génétique.

Sa vision de l’agriculture est positive. Pour lui, c’est bien d’essayer de se développer, mais il faut s’assurer de ne pas brimer sa qualité de vie. Il est conscient que le réseautage peut être bénéfique pour échanger avec les autres et voir autre chose, d’autres façons de faire. Aussi, il croit que le milieu agricole est quelque peu individuel, cependant, quand quelqu’un a besoin d’un coup de main, la solidarité des producteurs se fait sentir. Pour lui, c’est important de se serrer les coudes entre agriculteurs.

Comme pour la majorité de la relève agricole, selon lui aussi la promotion de l’agriculture doit prendre plus de place et il faut faire connaître ce secteur aux gens dans les milieux urbains. Toujours partant pour participer aux activités organisées par son groupe relève, Francis, qui semble être réservé à première vue, est un bon vivant, tout sourire. Il a de qui tenir lorsque l’on connaît quelque peu le paternel!