Le labour nous renverse

Publié le 25 novembre 2016

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Un titre poétique pensez-vous ? Peut-être ? Ne sommes-nous pas un peu les artistes de la terre… Cet acte noble introduit en Nouvelle-France par nul autre que Louis Hébert a un but précis. Enfouir les résidus de culture et permettre au sol d’amorcer la décomposition des racines des plants et aider à la minéralisation des fumiers. Labourer est également un art, car il doit être fait à la bonne profondeur avec le plus de précision possible. Inutile de planter la charrue à 20 pouces, ce ne sera pas efficace. Une profondeur de huit à dix pouces sera amplement suffisante. Aussi une attention aux conditions de labour est primordiale. Évitez de pratiquer cette technique dans des sols humides. Vous commenterez de la compaction et ce sera néfaste. Le sol durci bloque la respiration de la terre l’empêchant d’effectuer adéquatement son travail de transformer les engrais, les fumiers et les résidus de culture en nourritures assimilables par les racines. Un autre sujet de discussion avec votre expert-conseil.

Stéphane Payette, T.P, collaboration Stéphane Perreault, agr.