Publié le 13 août 2012
La campagne électorale bat son plein et tous les partis sont maintenant en opération charme. Nous avons décidé aujourd’hui de nous pencher sur les plateformes électorales des principaux partis et voir ce qu’on y trouve à propos de l’agriculture québécoise. Voici plusieurs extraits de ce que nous avons trouvé. Vous pouvez cliquer sur le nom du parti pour avoir accès au programme complet.
Prenez note que nous publions les extraits tels qu’ils sont présentés dans les programme, afin d’éviter toute interprétation.
À vos marques, prêts? Élisez!
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«Mettre en place un nouveau programme d’aide à la relève entrepreneuriale, notamment pour les producteurs agricoles et les pêcheurs, en encourageant toutes les formes d’entreprises, incluant l’entrepreneuriat féminin, les coopératives et les entreprises d’économie sociale.»
«Adopter une politique de souveraineté alimentaire, en s’appuyant sur nos agriculteurs et nos pêcheurs, afin de faire passer de 33 % à 50 % la consommation de produits québécois de qualité et à prix compétitif.»
«Faciliter les démarches permettant l’émergence de produits d’appellation contrôlée pour nos produits distinctifs et spécialisés et ainsi reconnaitre la spécificité des produits québécois.»
«Renforcer la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles de façonà l’adapter aux nouvelles réalités, permettant à nos agriculteurs de rester propriétaires de leur terre et d’éviter la spéculation foncière ainsi qu’à mieux protéger les terres agricoles de l’étalement urbain.»
«Le Québec regorge de produits issus de nos fermes et de nos transformateurs locaux. De plus en plus d’efforts sont consacrés à la promotion des produits alimentaires québécois mais nous pouvons en faire davantage. L’achat local comporte des avantages tant pour les consommateurs qui bénéficient de produits frais et de qualité que pour toute l’économie québécoise. Les consommateurs québécois sont de plus en plus exigeants à l’égard de la qualité des produits qu’ils consomment, surtout en matière d’alimentation. La transparence est de mise à leur égard et il s’agit d’une exigence incontournable au 21e siècle.»
«L’industrie de la transformation alimentaire est un maillon essentiel de la croissance et du développement économique du Québec. Elle emploie près de 65 000 personnes et elle est présente dans toutes les régions du Québec. Ce secteur industriel doit, aujourd’hui plus que jamais, miser sur l’innovation pour se démarquer localement et sur les marchés internationaux. Avec la grande concentration et la taille gigantesque des acteurs de la distribution alimentaire, il est souvent difficile pour nos PME d’arriver à placer leurs produits sur leurs tablettes et gagner le cœur des consommateurs. Les défis sont grands pour cette industrie mais son potentiel est important pour tout le Québec.»
«L’industrie agroalimentaire est hautement réglementée à travers le monde. Tout spécialement au Québec et au Canada, les normes de salubrité, de traçabilité et d’étiquetage, par exemple, sont très strictes. Le marché des produits alimentaires est toutefois mondial. Si nous pouvons être fiers de la qualité des produits que nous exportons à travers la planète, il nous faut reconnaître qu’ils sont le résultat d’investissements importants effectués par des producteurs agricoles et des transformateurs d’ici qui respectent ces hauts standards de qualité. Nous devons cependant importer un grand nombre de produits de l’étranger, lesquels sont souvent vendus à prix plus bas que nos produits locaux, notamment en raison du fait que les exigences normatives de qualité ne sont pas les mêmes là où ils sont produits, si bien que les investissements nécessaires pour les produire sont nettement moins élevés. Un gouvernement de la Coalition Avenir Québec verra à rétablir l’équilibre à cet égard en prenant les mesures qui s’imposent pour que les producteurs agricoles d’ici puissent bénéficier des avantages d’un marché où tous jouent à armes égales.»
«Déclarera l’eau et les terres agricoles patrimoine national. Leur exploitation et leur préservation devront refléter cette importance, notamment sur le plan des redevances et du soutien au secteur agroalimentaire. Cela inclura dans ce dernier cas un plan de souveraineté alimentaire, une meilleure identification des produits locaux, un fonds de pension pour les travailleurs du secteur et une aide au recrutement de la relève.»
«Québec solidaire mettra en place une politique de souveraineté alimentaire basée sur le développement viable des ressources. À cet effet, Québec solidaire : favorisera, sur le plan international, des ententes bilatérales sur le commerce agroalimentaire équitable ; appuiera le développement de services de proximité en alimentation saine et de circuits courts de distribution des produits agroalimentaires locaux ; soutiendra la promotion et l’étiquetage des produits locaux, de la production à la mise en marché ; instaurera au Québec une cote éthique et écologique pour les produits agroalimentaires locaux et étrangers afin d’informer les citoyennes et citoyens de l’impact de leurs choix ; cette cote sera identifiée sur chaque produit et attribuée aux modes de production et de transformation sur la base de critères sociaux et environnementaux.»
«Québec solidaire garantira la protection du territoire agricole et son occupation dynamique. À cet effet, Québec solidaire : légiférera pour affirmer la multifonctionnalité de l’agriculture (économique, sociale et environnementale) et établir un nouveau contrat social entre la société québécoise, le monde agricole et le milieu rural ; empêchera toute spéculation foncière sur les terres agricoles ; élaborera une politique de la ruralité qui inclut : le partage des pouvoirs entre les MRC, les commissions conjointes d’aménagement du territoire et les organismes de bassins versants afin que ces instances collaborent à l’occupation du territoire dans le respect des écosystèmes ; l’inclusion, dans les schémas
d’aménagement du territoire des MRC, d’un plan directeur de l’eau et d’un contrat type de gestion de l’eau pour les bassins versants ainsi que la création d’écosystèmes dédiés aux modes de production qui demandent une approche écosystémique de gestion, comme l’agriculture du terroir, la production d’espèces indigènes et l’agriculture biologique ; la promotion, l’étiquetage et la mise en marché des produits locaux au sein de circuits courts de distribution ; favorisera la propriété des terres par des agriculteurs et agricultrices.»
«Québec solidaire soutiendra la relève agricole (surtout féminine) et favorisera son émergence. À cet effet, Québec solidaire : encouragera les petites productions diversifiées et innovantes ; facilitera le morcellement des terres ; mettra à la disposition de la relève agricole un capital patient pour l’acquisition de terres agricoles et la reprise de fermes ; augmentera les sommes disponibles pour soutenir les personnes diplômées en agriculture qui souhaitent démarrer leur entreprise agricole ; modifiera la loi afin de favoriser le pluralisme syndical dans le monde agricole ; permettra la propriété collective des terres agricoles et des fermes ; obligera la Régie des marchés agricoles et alimentaires à déterminer, pour les aliments des productions sous gestion de l’offre, des prix qui soient assujettis au partage équitable des quotas de production avec la relève agricole ; assouplira les critères des dépenses admissibles de la subvention à l’établissement de la Financière agricole du Québec (FADQ) pour réduire les investissements initiaux nécessaires.»